Naturellement - 15/03/2024

Après 6 mois de négociation, un accord a été trouvé entre la Ville d'Andenne et le groupe Lhoist, spécialisé dans la production de chaux et de dolomie. La Ville et le groupe vont échanger des terrains. Le conseil communal a adopté à l'unanimité la décision en mai dernier. Pour réduire ses émissions de CO2, le groupe avait présenté publiquement le projet "Globe" le 21 juin 2024. Un projet qui promet une belle avancée pour l'environnement. Il permettrait de capturer, transporter et séquestrer le carbone. Explications.

Comment s'adapter au réchauffement climatique? Cette question, la ville de Namur se la pose pour affronter l'avenir. Un avenir où les vagues de chaleur seront de plus en plus nombreuses et toucheront particulièrement les centres urbains. Dans l'émission, nous accueillons Manu Harchies. Il travaille à l'ICEDD, l'institut de conseil et d'études en développement durable. Cet institut a été sollicité par Namur pour réaliser une étude sur les adaptations au réchauffement climatique de la capitale wallonne.

La commune d'Assesse a adopté un règlement qui vise à préserver l'habitat d'espèces protégées, une manière de contrecarrer le projet de construction d'une usine de production d'enrobé bitumeux au Bois Robiet situé dans le village de Sart-Bernard. Ce projet est initié par les Enrobés Namurois, le regroupement des entreprises Nonet et Sotraplant. Ceux-ci nous ont fait savoir qu'ils allaient s'opposer à ce règlement communal par voie judiciaire. ''Cela revient à une expropriation de ce bois dont nous sommes propriétaires et qui est en zone à bâtir'', précisent-ils. Par ailleurs, Les Enrobés Namurois se disent surpris d'être attaqués sur le volet écologique alors que leur projet prévoit selon eux, la préservation de l'intérêt biologique du site.

C'est une première en Wallonie, la commune d'Assesse vient d'adopter un décret visant à préserver les habitats d’espèces protégées, un règlement qui vise en particulier un périmètre de 3 hectares au Bois Robiet, un espace boisé situé dans le village de Sart-Bernard. Ce règlement vient contrecarrer le projet de construction sur le site d'une usine de production d'enrobé bitumeux. Un projet initié par les Enrobés namurois, le regroupement des entreprises Nonet et Sotraplant.

Alors que les habitants et habitantes de Chièvres, dans le Hainaut, reçoivent pour l'instant les résultats du bio-monitoring mené pour déterminer les concentrations de pfas dans leur sang, les habitant.e.s de Florennes se posent encore de nombreuses questions et souhaiteraient aussi bénéficier de telles analyses. En décembre 2023, des taux plus élevés que la norme avaient été détectés par l'Inasep dans l'eau distribuée dans trois villages de l'entité : Corenne, Flavion et Rosée. Le bourgmestre de Florennes, Stéphane Lasseaux, s'était alors inquiété et avait sollicité un bio-monitoring auprès de la ministre de l'environnement Céline Tellier. Six mois et plusieurs rappels plus tard, toujours rien n'a été mis en place pour les Florennois. Le bourgmestre vient d'adresser un nouveau courrier à la ministre sortante.

Partons avec le troupeau de moutons du parc national Entre-Sambre-et-Meuse sur les pelouses calcicoles de la vallée du Viroin. Nous prendrons aussi une tasse de thé (en osier) à Assesse et nous découvrirons un livre sur le land art à la bibliothèque de Doische.

La Mehaigne, cours d'eau traversant les communes de La Bruyère et d'Eghezée, est confrontée à une grave pollution. Une étude européenne menée par l'association Nature et Progrès a révélé la présence de TFA, un polluant dit éternel, dans ses eaux. Classée comme le troisième cours d'eau le plus pollué d'Europe, cette étude concerne néanmoins seulement 27 cours d'eau, ce qui nuance ce classement. Cependant, la pollution est bien réelle et suscite une vive inquiétude parmi les habitant.e.s et les élu.e.s des communes concernées.

C’est au lac de Virelles que Soleil, un balbuzard pêcheur, a été relâché la semaine dernière, après avoir été soigné pendant deux mois au CREAVES de Namur. Cette remise en liberté ne s’est pas passée comme prévu…

La Ville de Namur a organisé sa première journée du bien-être animal. C'était à Temploux, au CREAVES, le Centre de revalidation des espèces vivant naturellement à l'état sauvage. Des balades et des ateliers étaient organisés, ainsi que des animations et des rencontres avec des associations. Les compagnons à quatre pattes étaient aussi les bienvenus. L'occasion de découvrir les coulisses du CREAVES et d'assister à un relâché d'oiseaux revalidés.

Les apiculteurs sont confrontés à une année particulièrement difficile en raison des conditions météorologiques changeantes. Cette année, la récolte de miel a été réduite à un quart de la production habituelle. Exemple à Jemeppe.

Le Parc naturel de la Molignée est un projet mené par 4 communes (Anhée, Onhaye, Mettet et Florennes) qui allient leurs forces pour oeuvrer en faveur de leur environnement et de l'activité rurale. Parmi les étapes nécessaires à la mise sur pied du projet, un diagnostic complet du territoire concerné. Il a été présenté hier soir, lors du Conseil communal de Florennes.

Savez-vous que des artistes sont à pied d'oeuvre en ce moment même dans nos forêts. En fait, la maison du tourisme Condroz-Famenne permet chaque année à sept artistes de réaliser des oeuvres géantes dans nos forêts. Du côté d'Assesse, l'artiste anglaise Sally Ducrow a réalisé une tasse géante en hommage au "tea time anglais".

C'est une première pour l'industrie belge, le groupe Lhoist veut produire la première dolomie bas-carbone sur son site de Marche-les-Dames. Son projet, appelé "Globe", vise à réduire l'empreinte carbone de sa production de roche de près de 80%. Pour ce faire, deux phases doivent être réalisées : la construction d'un four, d'abord, puis la mise en place d'un système de captage et de séquestration du CO2 produit. Ce qui permettrait au groupe d'atteindre les objectifs environnementaux fixé par l'Europe et de réduire aussi sa taxe carbone.

Trois membres de l'ASBL Natagora partent pour Saint-Jacques de Compostelle à vélo. Durant les 2 000 km qui séparent Namur de la ville de pèlerinage, ils comptent rencontrer des acteurs locaux qui travaillent à la préservation de l'environnement, comme eux le font en Wallonie. L'idée, pour les trois membres de la locale namuroise, est de ramener des idées qui pourraient être appliquées ici dans les actions menées par Natagora.

“La biodiversité au coeur du Condroz” est le nom d’une exposition photo que vous pouvez découvrir à Ohey. Naturellement vous propose de voir l’envers du décor et de suivre des photographes animaliers sur le terrain.