Nos communes font face à davantage de précarité

Ils étaient à l'étroit dans leur maison unifamiliale du 27 rue de la Libération à Bouge. L'ASBL Mat&Eau et son service d'accueil "à mi-chemin" viennent de déménager quelques mètres plus loin, au n°11, dans un nouvel espace qui leur permet de prendre soin de leurs bénéficiaires dans de meilleures conditions. Pour ces jeunes de 18 à 35 ans en situation de handicap ou présentant des troubles autistiques, la fin de leur parcours scolaire dans l'enseignement spécialisé est souvent compliqué. Avant de trouver un centre d'hébergement ou de ficeler un projet professionnel, ils peuvent donc trouver une solution temporaire auprès de ces asbl namuroises.

À l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté, plusieurs événements ont été organisés à Namur afin de sensibiliser à ce problème persistant. Les militants, notamment ceux du mouvement "Lutte, solidarité, travail" (LST), ont défilé jusqu'au Parlement wallon, où ils ont tenu à rappeler l'urgence de lutter contre la précarité.

Le projet du Square Léopold (commerces - bureaux - logements), le piétonnier, la dynamique du centre-ville, l'insécurité ou le sentiment d'insécurité dans le centre et singulièrement aux abords de la gare, l'accompagnement social, mais aussi la vie dans les villages, l'enseignement ou encore le sport, les sujets abordés sont nombreux pour ce débat électoral consacré à Namur. En voici le résumé.

À Sambreville, Saphemo fête ses 40 ans d'existence. Ce service d'accompagnement pour personnes porteuses de handicap mental assure le suivi actuellement de 120 bénéficiaires dans leur processus d'autonomie. Un processus qui passe par un séjour plus ou moins long dans un appartement supervisé.

Dimanche dernier, environ 150 caravanes de gens du voyage se sont installées à Sombreffe, provoquant de l'inquiétude au sein du village et alertant le bourgmestre. Ce dernier a constaté cet afflux soudain et non autorisé qui a temporairement augmenté la population de cette commune de 8 500 habitants d'une centaine de personnes supplémentaires. Les occupants ont indiqué qu'ils quitteraient les lieux le 29 juillet prochain.

Vendredi après-midi, les portes du CPAS de Namur étaient closes. En cause, un arrêt de travail lancé par le personnel, soutenu par sa hiérarchie, qui fait suite aux violences survenues ces dernières semaines.

C'est un projet pas comme les autres que le CPAS de Philippeville a lancé récemment : une “agence de communication sociale”. Cette initiative, unique en son genre, n'est composée d'aucun professionnel et pourtant, elle est à l’origine du nouveau logo du CPAS de la ville.

L'entreprise Jumatt, spécialisée dans la construction de maisons en ossature bois, a officiellement déposé le bilan. Une trentaine d'ouvriers, travaillant sur le site situé dans la cité des ours, a appris avec déception l'arrêt de l'activité. Lors d'une assemblée générale, les désormais ex-ouvriers de Jumatt ont été informés des démarches à suivre.

La ville de Namur envisage de concrétiser un projet novateur au Sart-Hulet d'ici 2025 : l'érection de Tiny Houses destinées à accueillir des personnes sans domicile fixe. Cette initiative, portée par Namur, se fait en collaboration avec des associations travaillant auprès des sans-abris. Elles ambitionnent de fournir un logement individuel de plain-pied à 3 à 5 résidents permanents.

Avis aux demandeurs d’emplois de l’arrondissement de Philippeville, 40 postes vont s'ouvrir dans les prochains jours. Le "Pôle des Services", l’entreprise d’économie sociale spécialisée dans les titres-services en Entre-Sambre-et-Meuse, ouvre une troisième agence à Philippeville. Gros pourvoyeur d’emplois dans la région, le Pôle des Services qui a débuté à Florennes et ouvert une agence à Mettet en 2020, compte aujourd’hui 140 employés. Pour faire fonctionner sa nouvelle agence, elle recherche de nouveaux travailleurs. Des job-days auront lieu ces 10 et 12 avril.

L'Athénée de Jambes a récemment pris une décision radicale : interdire l'utilisation des smartphones pendant les cours pour les élèves du 1er degré. Cette initiative fait suite à plusieurs incidents de harcèlement entre les élèves de ce niveau. Depuis la mise en place de cette mesure, l'école n'a plus reçu de plainte de ce type, et une amélioration notable de la communication entre les élèves a été observée.

En ce début de deuxième quadrimestre, certain.e.s étudiant.e.s se remettent en question sur leur parcours d'étude et souhaitent se réorienter. Chaque année, une septantaine d'étudiant.e.s rejoignent la formation ReBOND. C'est un programme de formation et de réorientation destiné à tou.te.s les étudiant.e.s du pôle académique de Namur.

Le dossier est dans les cartons du CPAS depuis 15 ans déjà, la création d’un nouveau quartier dans le bas de la ville de Walcourt. On vous en a bien sûr déjà parlé, mais ça y est! Les travaux ont débuté. L’occasion de refaire le point sur ce projet d’ampleur qui modifiera et embellira le paysage du centre-ville.

Toute l'année les travailleurs sociaux de proximité de la Ville de Namur effectuent des maraudes à travers le centre-ville et la périphérie à la rencontre des personnes sans domicile fixe.

Après les inondations, place aux températures négatives. Dans beaucoup de grandes villes, le plan "Grand Froid" a d’ailleurs été déclenché aujourd’hui pour venir en aide aux SDF en proie aux conditions climatiques. A Couvin, les personnes vivant dans la précarité peuvent heureusement compter sur la Croix-Rouge des Eaux-Vives. Ce lundi midi, signait d’ailleurs le retour du bar à soupe.