À Sambreville, ALT group fête ses 100 ans d'existence mais aussi son implantation sur l'ancien site de Saint-Gobain. À l'origine, les Ateliers Ledoux fabriquaient des moules à tartes et d'autres articles de quincaillerie. Aujourd'hui, ALT Group est spécialisé dans le secteur de la construction.
100 ans, ça se fête ! Chez ALT Group, on sait recevoir ses clients. Au bout du tapis rouge : drink de bienvenue et discours du patron Philippe Ghilain, quatrième génération aux commandes de cette entreprise familiale.
L'entreprise est restée sur Tamines pendant 97 ans puisqu'on a déménagé il y a trois ans. Donc elle a failli faire les 100 ans sur le même site. Oui, on a déménagé, mais on a toujours été sur Sambreville.
Image
C'est que ALT Group occupe aujourd'hui 20 000 mètres carrés sur le site historique de Saint-Gobain. L'entreprise s'est tournée vers le secteur de la construction. En quelques années, elle s'est développée dans le monde industriel.
On a repris plusieurs autres sociétés qui étaient aussi des PME familiales. Et donc ça nous a permis de nous développer avec Joiret à Wanze, avec Lardinoix qui était à Gosselies, Technolac qui est revenue ici et dernièrement avec Ferinox qui était sur Jumet, que nous avons aussi ramenée ici en interne. Depuis juillet dernier, quatre sur les cinq sont aujourd'hui sur le site.
90% de l'activité est sur le site de Saint-Gobain. On maintient toujours l'activité sur la province de Liège avec Joiret mais tout le reste est basé ici, sur Sambreville.
MOUILLER SON MAILLOT !
90% des clients sont belges. Chiffre d'affaires ? Plus ou moins 12 millions d'euros. Personnel ? 80 ouvriers et employés. Activités ? Découpe de tôles en acier, inox ou aluminium, assemblage et soudure de garde-corps, d'escaliers, de passerelles, façonnage de poutrelles, cornières, tubes gigantesques et peintures également. À noter que la plupart des machines sont automatisées. Réalisations ? Par exemple, la structure métallique de la façade du centre commercial rive gauche à Charleroi, le pare-soleil métallique sur l'un des immeubles de l'Office Parc à Loyers ou encore cet aménagement en bord de Meuse. L'entreprse se porte plutôt bien.
On essaye ! Mais je pense qu'on est quand même une grande famille. Au niveau des entreprises familiales, on se connaît tous. On travaille ensemble. Tout le monde mouille son maillot l'un pour l'autre. Et je pense que c'est ce qui permet encore de tirer son épingle du jeu aujourd'hui.
Sur le même sujet
Recommandations
Image
Le projet d’incinérateur de Givet refusé par le préfet des Ardennes
Elle était très attendue, la réponse du préfet des Ardennes sur le projet d’incinérateur de Givet est tombée ce 11 juillet. Soulagement pour les opposants français, mais aussi les Belges vivant à la frontière : la réponse du préfet est négative et marque probablement l’abandon du projet. Après l’avis défavorable de la commissaire-enquêtrice et du gouvernement wallon, il ne restait plus que celui du préfet.
Image
Un échange de terrains "win-win"
Après six mois de négociation, un accord a été trouvé entre la ville d'Andenne et le groupe Lhoist, spécialisé dans la production de chaux et de dolomie. La Ville et le groupe vont échanger des terrains. Le conseil communal a adopté à l'unanimité la décision en mai dernier. Pour réduire ses émissions de CO2, le groupe avait présenté publiquement le projet "Globe" le 21 juin 2024. Ce projet promet une belle avancée pour l'environnement. Il permettrait de capturer, transporter et séquestrer le carbone. Explications.
Image
Assesse : un règlement écologique contre le projet d'usine à enrobé bitumeux
C'est une première en Wallonie, la commune d'Assesse vient d'adopter un décret visant à préserver les habitats d’espèces protégées, un règlement qui vise en particulier un périmètre de 3 hectares au Bois Robiet, un espace boisé situé dans le village de Sart-Bernard. Ce règlement vient contrecarrer le projet de construction sur le site d'une usine de production d'enrobé bitumeux. Un projet initié par les Enrobés namurois, le regroupement des entreprises Nonet et Sotraplant.
Image
Pour le collège communal, le projet Van der Valk (en l'état), c'est non !
Le collège communal de Namur remet un avis défavorable pour le projet de construction de l'hôtel Van der Valk. Le promoteur hollandais voudrait s'installer en région namuroise, sur le plateau de Bouge, à côté du parking P+R. Un projet important et imposant. On parle de 180 chambres et d'un bâtiment sur cinq étages. Le projet a d'ailleurs suscité une levée de boucliers du côté des riverains. 128 questions et réclamations ont été enregistrées lors de l'enquête publique. Le collège communal, lui aussi, estime ce projet démesuré. Il remet donc un avis défavorable. La balle est maintenant dans le camp du fonctionnaire délégué de la Wallonie, même si on sait que, généralement, il suit l'avis des communes. Dossier à suivre, donc.
Image
Le groupe Lhoist veut décarboner son site de Marche-les-Dames
C'est une première pour l'industrie belge, le groupe Lhoist veut produire la première dolomie bas-carbone sur son site de Marche-les-Dames. Son projet, appelé "Globe", vise à réduire l'empreinte carbone de sa production de roche de près de 80%. Pour ce faire, deux phases doivent être réalisées : la construction d'un four, d'abord, puis la mise en place d'un système de captage et de séquestration du CO2 produit. Ce qui permettrait au groupe d'atteindre les objectifs environnementaux fixé par l'Europe et de réduire aussi sa taxe carbone.
Image
Mariembourg - 10 ans après la reprise qu'est devenue Fagnes Pellets?
Il y a 10 ans, l'entreprise Fagnes Pellets, à Mariembourg, naissait des cendres de Seco-bois. Fagnes Pellets derrière laquelle se trouvait, 5 investisseurs Couvinois. Cette association a permis à l'époque de sauver les 20 emplois et de relancer l'activité très rapidement. Mais qu'en est-il aujourd'hui?
Image
Doische vote contre l’installation de l'incinérateur de déchets à Givet
Le conseil communal de Doische a voté contre l'installation d'une usine de recyclage de déchets dangereux dans la commune voisine française de Givet. Elle emboite le pas à neuf autres communes, françaises et belges, qui toutes ont émis un avis négatif sur ce dossier.
Image
Doische, Philippeville et Viroinval votent contre le projet d'incinérateur de déchets à Givet
Le projet d'installation d'un incinérateur à Givet est rejeté en bloc par l'ensemble des communes qui devaient rendre leur avis sur le dossier. Chez nous, Doische votera "non au projet" ce soir au conseil communal, tout comme Philippeville et Viroinval l'on déjà fait.
Image
Broyage de métaux: des recommandations pour les riverains
Le dossier de la pollution des sites de broyage de métaux a été abordé ce mercredi au Parlement de Wallonie, à Namur. La ministre wallonne de l'environnement Céline Tellier a répondu à plusieurs questions posées par différent.e.s député.e.s. Elle a expliqué les normes imposées aux entreprises de broyage de métaux, mais aussi les contrôles effectués sur les sites et aux abords. Si la situation semble s'améliorer concernant les émissions des cheminées des sites de recyclage, elle reste inquiétante concernant l'émanation des poussières, et des retombées de ces poussières sur les sites de production et aux abords. Elle émet d'ailleurs une série de recommandations pour les riverains. Voici le résumé de son intervention.
Image
Namur : les soldes, c'est parti !
Les adeptes des bonnes affaires en ont certainement déjà profité... les soldes ont débuté ce mardi, avec leurs réductions parfois alléchantes, et des prix qui pourraient encore diminuer avant le 31 janvier. Mais la période est-elle toujours aussi attendue par les commerçants ? Leurs stocks à écouler sont-ils importants cette année? Coup de sonde dans certains commerces namurois.
Image
Energie: les commerces de Namur, même ouverts, ferment leurs portes
Depuis décembre 2022, les commerces namurois sont obligés par la ville de fermer leurs portes d'entrée pour éviter le gaspillage énergétique. En 12 mois, le message est passé, même si quelques magasins ne se sont pas conformés tout à fait à l'obligation.
Image
On en parle - Emploi et formation, à la recherche de l'harmonie
227.000 demandeurs d'emploi à fin octobre en Wallonie mais 40.000 emplois toujours vacants, il y a de quoi se poser des questions quant aux chiffres du chômage au sud du pays. Des emplois vacants dans une petite centaine de métiers dits "en pénuerie" où les entreprises peinent à trouver du personnel formé et compétent. La formation est-elle adéquate pour les patrons ? Comment mettre ou remettre les chômeurs sur la voie de l'emploi ? Comment rendre davantage "sexy" certains métiers ? On en parle avec nos invités : Michel Ney, porte-parole du FOREM, Aurélie Marichal, directrice de l'UCM Namur et Tiphaine Draguet, accompagnatrice de l'EFT "Le Perron de l'Ilon".
Image
L'UCM présente ses revendications pour les élections
La campagne électorale n'a pas encore officiellement commencé mais cela s'active en coulisse. Notamment du côté de l'UCM qui présentait ce matin, à Namur, son memorandum pour les prochaines législatures fédérale et régionale. Plus de 200 mesures sur 5 thématiques, et c'est une première pour l'Union de Classes Moyennes.
Image
Mettet: des déchets verts pour produire de l'électricité et du chauffage
La commune de Mettet veut maîtriser un maximum son énergie, et exploiter en quelque sorte ses campagnes. Elle a initié un projet de biométhanisation sur son territoire. Ce projet voit à présent le jour grâce à la société Walvert, qui construit une unité de biométhanisation sur un terrain proche du circuit et du zoning industriel. Dans quelques semaines, des camions et des tracteurs vont apporter des déchets verts, du lisier, et du fumier pour alimenter cette unité, qui va produire du gaz, qui sera "transformé" en électricité et en chauffage, pour alimenter des bâtiments communaux, les installations du circuit, et des entreprises du zoning. Comment cela fonctionne-t-il ? Nous avons pu nous rendre sur le site. Voici une petite visite...