Le débat électoral consacré à Sambreville a réuni le PS, actuellement dans la majorité, la liste Ensemble, Ecolo et UDLi, l'Union démocrate des libéraux indépendants. Il a notamment été question des entreprises de recyclage installées sur le territoire communal. C'est que les riverains se plaignent du charroi, de la poussière et des odeurs nauséabondes.
POUR LE PS, LE PROBLEME EST EXAGÉRÉ
Sous cette législature, près de 4% de chômage en moins, quarante nouvelles entreprises dont deux s'apparentent à du recyclage en effet, dans une sorte d'économie circulaire vertueuse, me semble-t-il. Deux entreprises sur les 40 nouvelles qui nous ont rejoint sous cette législature.
Mais je peux comprendre qu'elles génèrent aujourd'hui un certain nombre d'inconfort et d'éléments de nuisances qu'il faut corriger.
Je l'ai rappelé au conseil communal. Ces éléments de nuisance, il appartient essentiellement au niveau de pouvoir régional d'en effectuer le contrôle.
POUR ECOLO, SAMBREVILLE N'EST PAS UNE POUBELLE
Evidemment, chez les écologistes, nous sommes pour le recyclage. Par contre, on pense qu'il est important de refuser toutes les entreprises de recyclage qui ne proposent pas la filière complète à Sambreville, c'est-à-dire la transformation et la revalorisation des déchets après le tri. Actuellement cette filière est trop faible. Bien sûr, il faut aussi prendre en compte les habitants autour de ces entreprises. C'est aussi pour ça que nous plaidons pour un échevinat de la transition qui pourrait être le garant du fait que les enjeux écologiques et humains soient respectés.
POUR ENSEMBLE, IL FAUT PLUS DE CONTRÔLE
Nous ne sommes pas forcément contre toutes les entreprises de recyclage. Ce que l'on veut, c'est que le permis lié à l'environnement soit plus strict et qu'il soit vérifié de manière plus récurrente.
Je pense que c'est cela que la population regrette : qu'aujourd'hui, elle n'a pas l'information par rapport à une situation qui apparemment échappe à tout le monde.
POUR UDLI, UNE AUTRE POLITIQUE EST NÉCESSAIRE
Chaque fois que l'on fait un débat, on le dit : on a le territoire le plus petit de la province de Namur et on a la densité de population la plus élevée après celle du grand Namur. Donc forcément, dès qu'on va mettre quelque chose quelque part, cela dérange quelqu'un. Et ça, c'est le fruit d'une politique d'aménagement du territoire qui nous amène au phénomène NIMBY, "pas mon jardin". Donc c'est vrai qu'il ne faut pas mettre n'importe quelle entreprise n'importe où. Mais nous sommes évidemment de droite, on ne va pas freiner l'économie, c'est une évidence.