Le carnaval passé, Pâques approche. À l’Atelier de Naninne, l’odeur des œufs en chocolat flotte déjà. Depuis 60 ans, cette ETA offre des emplois durables. Une équipe s’affaire en ce moment à préparer les colis d’un artisan chocolatier liégeois.
Une centaine de personnes sont affectées au département agro-alimentaire de l'Atelier, entreprise de travail adapté. Parmi elles, une équipe qui s'empare en ce moment d'une mission saisonnière. Jérémy Desaedeleer, ouvrier de production :
On est sur les chapeaux de roues parce qu'on a du travail par rapport aux oeufs de chez Blanche. C'est un travail qu'on a une fois par an et donc, on essaie de le faire du mieux qu'on peut.
Niveau quantités, voici quelques chiffres. Ces petites douceurs seront partagées entre consommateurs, probablement bien heureux de pouvoir savourer ces petits oeufs. Maxime Goffinet, directeur général de l'ASBL L’Atelier :
Actuellement, nous travaillons sur deux tonnes de chocolat, d'oeufs de Pâques. Ce qui représente plus ou moins du travail pour une dizaine de personnes pendant deux semaines au total. Et ça fait plus ou moins 13 000 sachets de réalisés. Donc globalement, nous traitons quand même cinq tonnes d'œufs. Donc ici, c'est une première phase et sur l'ensemble de l'année, c'est 900 tonnes de chocolat que nous traitons dans nos ateliers agroalimentaires.
La marchandise a été acheminée ici en transport réfrigéré. Elle est traitée par les équipes avant d'être réexpédiée. Jérémy Desaedeleer, ouvrier de production :
C'est-à-dire que nous avons au tout début une personne qui est en charge de l'ouverture des emballages. Et puis ensuite nous devons passer au remplissage. C'est-à-dire qu'il y a des personnes qui voient une certaine quantité dans les sachets de manière à ce que bon bah voilà, il y a toujours le même poids. Et puis après tout, ceux qui se chargent de la décoration, le montage de nœuds papillons. Donc voilà pour l'aspect un peu esthétique. Et à la fin, nous avons une personne qui est chargée de la mise en carton, de manière à envoyer la marchandise au client. On est tous motivés et on essaye de faire de notre mieux pour que le travail soit fait de la meilleure manière possible.
Maxime Goffinet, directeur général de l’Atelier :
En dehors de notre expertise dans notre domaine d'activité comme l'agroalimentaire, nous faisons également preuve de flexibilité, d'agilité, d'innovation, de par la nature même de notre activité qui est l'adaptation à la situation de santé de nos travailleurs.
Sur les 320 collaborateurs, 87 % sont en situation de handicap. Une fois la mission terminée, d'autres tâches seront entamées par cette équipe toujours enthousiaste et déterminée au travers de ce modèle inclusif qui favorise la réussite et l’engagement.
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