La Ville veut que le chantier de l'Eldorado soit sécurisé

La Ville de Namur montre l'exemple en matière de rénovation et d'entretien des voiries. Depuis 2014, elle a adopté un plan d'entretien des routes avec une philosophie: il vaut mieux prévenir que guérir. Autrement dit: il vaut mieux refaire le tarmac, même quand tout va bien, plutôt que de laisser pourrir la situation, et devoir réaliser des gros travaux par la suite. La Ville de Namur est d'ailleurs pionnière en la matière, et de nombreuses communes viennent voir les résultats pour s'en inspirer. L'homme qui est à l'origine de ce projet, c'est Luc Gennart, l'échevin des voiries et de l'équipement public à Namur. Nous avons profité de ses derniers jours de mandat d'échevin pour dresser le bilan de ce projet, 10 ans après son lancement.

La SOFICO (Société wallonne de financement complémentaire des infrastructures) fête cette année son 30e anniversaire. Cet organisme public, souvent mentionné dans les journaux télévisés, est un acteur clé du réseau routier et autoroutier en Wallonie. Mais quel est son rôle exact ?

Après trois ans d’attente, le Grand Pont de Couvin est enfin rouvert à la circulation depuis ce vendredi 4 octobre. Une nouvelle qui réjouit les habitants et les commerçants de la ville, même si certains aspects liés à la mobilité continuent de soulever des questions. Retour sur cette saga qui a marqué la vie de la commune.

Le projet du Square Léopold (commerces - bureaux - logements), le piétonnier, la dynamique du centre-ville, l'insécurité ou le sentiment d'insécurité dans le centre et singulièrement aux abords de la gare, l'accompagnement social, mais aussi la vie dans les villages, l'enseignement ou encore le sport, les sujets abordés sont nombreux pour ce débat électoral consacré à Namur. En voici le résumé.

C'est un chantier colossal qui se prépare sur les hauteurs de la citadelle de Namur. Le coup d'envoi des travaux du Stade des jeux et du Théâtre de verdure sera donné cette semaine. Un accord-cadre de 12 millions d'euros avait été signé entre la Ville de Namur et la Wallonie pour financer une large partie de cette restauration. Cet édifice prestigieux construit entre 1908 et 1910 par l'architecte bruxellois Georges Hobé va donc être rénové de fond en comble. De quoi le préserver, le faire vivre davantage et transmettre ce patrimoine aux générations futures.

Mécontentement de certains riverains du RAVeL à Malonne suite à l'installation de rampes d'accès sur un escalier qui débouche sur le réseau autonome des voies lentes. Pour ces Malonnois, cet aménagement n'est pas du tout adapté et serait même dangereux... sans parler des nuisances sonores.

Un projet immobilier d’envergure est en gestation à Berzée et Thy-le-Château, dans la commune de Walcourt. Un promoteur souhaiterait remblayer une ancienne carrière et y construire un lotissement de sept maisons et un immeuble de six appartements. Des riverains s’y opposent.

L'hôtel de Ville de Namur va subir un fameux lifting. Pour rendre le bâtiment plus efficace et plus confortable au niveau énergétique, d'importants travaux vont être menés pour rénover les façades, les toitures, les châssis, et le chauffage. Coût de l'opération: 12 millions d'euros, et 2 ans de travaux.

À Sclaignaux, un important chantier d'Infrabel est en cours. Le gestionnaire du réseau ferroviaire va remplacer deux passages à niveau accidentogènes dans cette entité d'Andenne. Le pont qui les remplacera est déjà en place mais le chantier en tant que tel devrait durer encore jusqu'à la fin de cette année.

À partir du 1er septembre 2024, des travaux de rénovation auront lieu au théâtre du centre culturel de la Marlagne. Des rénovations du bâtiment central sont également prévues à partir du 1er janvier 2025 jusqu'au 31 août 2026. Crée en 1971, c'est la première fois que la Marlagne subi des rénovations de cette envergure. Avec un budget de 12 millions d'euros octroyés en partie par l'Union Européenne, c'est l'occasion pour la Marlagne d'effectuer une remise aux normes et un réaménagement des espaces, le tout dans une conscience écologique marquée.

Attention, si vous devez prendre le bus dans les prochains jours aux abords de la gare de Namur et dans le centre-ville. Suite à l'évolution du chantier de la place de la gare, le TEC réorganise les arrêts et certains circuits de bus à partir de ce jeudi. D'autres changements interviennent également suite à l'extension du piétonnier dans le centre-ville. Nous avons rencontré un représentant du TEC pour les détails pratiques.

L'aménagement du quartier de la gare de Lustin à Profondeville a été approuvé lors du dernier conseil communal. Il s'agit d'un projet de réfection complète des abords afin de rendre attractif ce pôle d'intermodalité. Aucun usager n'a été oublié dans ce projet: automobilistes, cyclistes, piétons et usagers du TEC disposeront d'une infrastructure neuve et sécurisée autour de la gare. Une bonne nouvelle donc pour ce ce dossier qui avait été initié en 2016.

Ce 18 mars est marqué par le début des travaux tant attendus pour la métamorphose de la rue de Bruxelles à Namur. Cette artère, très fréquentée par les étudiants namurois, est sur le point de devenir une zone de rencontre, principalement dédiée aux piétons. Ces travaux, qui s'étendront sur une durée de sept mois, sur le croisement entre la rue Lelièvre et la place Omalius, s'annoncent comme une étape cruciale pour le développement de la ville. En effet, c'est la premièr étape d'un chantier long de plusieurs années pour créer davantages d'espaces piétons dans Namur.

Depuis mars 2023, des travaux sont en cours, place de la Station, à Namur, pour embellir ce lieu emblématique de la capitale wallonne. Un an plus tard, le chantier a pris du retard malgré un dispositif de sanctions inédit décidé par la commune pour éviter les retards.

C’est un projet qui était dans les cartons depuis plusieurs années à Walcourt, la rénovation de l’ancienne cure de Gourdinne en école primaire. Cela fait 6 ans qu’on en parle, mais ça y est! Le point est passé au conseil communal du lundi 19 février et les travaux commenceront cette année. Un projet d’ampleur qui augmentera la capacité d’accueil de manière significative. Actuellement, l'école primaire compte 29 élèves, une vingtaine de places supplémentaires devraient être créées.