L'Athénée de Jambes a récemment pris une décision radicale : interdire l'utilisation des smartphones pendant les cours pour les élèves du 1er degré. Cette initiative fait suite à plusieurs incidents de harcèlement entre les élèves de ce niveau. Depuis la mise en place de cette mesure, l'école n'a plus reçu de plainte de ce type, et une amélioration notable de la communication entre les élèves a été observée.
Désormais, chaque matin, une vingtaine de smartphones des élèves de première et de deuxième année sont rangés dans des boîtes jusqu'à la fin de la journée, avec une interdiction stricte de les utiliser dans l'enceinte de l'école. Cette mesure a été accueillie favorablement par les enseignants, qui voient en elle un moyen d'améliorer la concentration des élèves en classe. Cécile Geudvert, directrice de l'école, explique :
Les élèves déposent leurs téléphones avant d'entrer en classe et les récupèrent à la fin de la journée. Cette mesure a permis une diminution des cas de harcèlement et une augmentation des interactions entre les élèves.
Les réactions parmi les élèves sont mitigées. Certains, comme Lana Lutel, élève de première, ont remarqué une amélioration dans leurs interactions sociales :
Maintenant, on communique beaucoup plus avec nos amis, on apprend à se faire de nouveaux amis parce qu'avant on était très souvent sur mon téléphone.
Cependant, les élèves des classes supérieures, qui conservent encore l'accès à leurs téléphones, expriment leur mécontentement quant à l'éventuelle extension de cette mesure à l'ensemble de l'école à partir de septembre prochain.
Mathieu Vandenavont, élève plus âgé, déclare:
Ça ne sert à rien de l'enlever puisque même en cours, on écoute. En dehors du cours, même à la récré, on a envie de l'avoir et on ne l'aura pas.
Malgré ces réticences, la direction reste convaincue de l'efficacité de cette mesure et envisage de l'étendre à l'ensemble des élèves dès la rentrée prochaine, avec une proposition unilatérale pour les classes supérieures et une discussion possible pour les plus âgés. La mesure, initialement impopulaire parmi les plus jeunes, semble avoir porté ses fruits, suscitant l'espoir que les élèves plus âgés finiront par l'accepter également.