La zone de police monocommunale de Jemeppe-sur-Sambre se prépare à un changement majeur avec le recrutement imminent d'un nouveau chef de corps. Depuis plusieurs années, un chef, faisant fonction, assure la direction, mais selon les syndicats, l'ambiance s'est dégradée sous sa gestion, plongeant les équipes dans une situation difficile nécessitant un renouveau.
Au sein de la zone de police monocommunale de Jemeppe-sur-Sambre, un vent de changement souffle. Alors qu'un chef de corps intérimaire dirigeait depuis des années, l'annonce d'un recrutement imminent d'un nouveau chef marque une potentielle ère nouvelle.
Pour Thierry Belin, syndicaliste du SNPS, l'annonce de ce recrutement est accueillie avec prudence, mais avec un certain soulagement.
"Ça fait des années qu'on demande un nouveau chef de corps parce qu'on se rend bien compte que ça ne marchera pas tant qu'on n'a pas un chef de corps pleinement investi des pleins pouvoirs dans la zone de police et qui en a les capacités et les compétences. Donc on attendait cela avec impatience," explique-t-il.
Selon le syndicaliste, l'atmosphère au commissariat de Jemeppe-sur-Sambre est devenue délétère sous la direction du chef de corps intérimaire, Monsieur Henry.
"Il y a d'énormes pressions sur le personnel. Il y a une charge psychosociale qui est terrible. D'ailleurs, il y a pas mal de monde qui est en arrêt de travail pour ça," ajoute Thierry Belin.
Cependant, Stéphanie Thoron, bourgmestre et présidente de la zone de police, voit les choses différemment :
"Frédéric Henry est quelqu'un qui fait un travail remarquable depuis qu'il a repris la zone en faisant fonction depuis avril 2019," déclare-t-elle.
Bien qu'elle reconnaisse qu'il y ait toujours des améliorations possibles, elle estime que Monsieur Henry a fait un excellent travail. Malgré ces avis divergents, il est clair pour toutes les parties concernées que l'arrivée d'un nouveau chef de corps est nécessaire.
"Les deux officiers qui sont présents aujourd'hui font le travail de trois personnes. Ils ont vraiment beaucoup de travail et ils ont besoin d'une troisième personne," explique la présidente.
Le nouveau chef de corps devrait entrer en fonction d'ici la fin de l'année 2024, en attendant une éventuelle fusion avec la zone de police Samsom, un objectif partagé par toutes les parties prenantes dans ce dossier.