La clinique St-Luc de Bouge vient de rouvrir deux salles de son bloc opératoire. Deux salles entièrement rénovées et mises au goût du jour. Entre nouvelles technologies et économie d'énergie, les hôpitaux sont soumis à des investissements lourds.
Investir dans les soins de santé inclut le remplacement des outils techniques et l’optimisation des infrastructures hospitalières. La clinique Saint-Luc de Bouge illustre cette démarche avec la rénovation récente de deux salles de son bloc opératoire.
Une mise à jour technologique nécessaire
Ces salles, vieilles de près de 30 ans, ont été modernisées pour répondre aux standards actuels de la médecine. « C’est des salles qui dataient de pratiquement 30 ans. Donc forcément, la technologie médicale va toujours en innovant. Il était temps de les remettre au goût du jour et également de les agrandir parce que tout le matériel prend de plus en plus de place en salle d’opération », explique le Dr Eric Deflandre, Directeur médical de la clinique Saint-Luc de Bouge.
L’intégration de technologies avancées, comme la digitalisation, a été un aspect central de ces rénovations. « Apporter une digitalisation très poussée dans ces salles permet de s’ouvrir sur la formation, mais aussi de faciliter et d’améliorer la prise en charge par les médecins et les chirurgiens en plein bloc opératoire », souligne Damien Lassance, Directeur technique de la clinique.
Un outil pédagogique au service de la formation
Les nouvelles salles contribuent également à l’offre de formation grâce à des caméras permettant la retransmission en direct des interventions. Ces systèmes interactifs favorisent la formation des professionnels de santé.
« On est un centre de formation pour les infirmières, les médecins et également pour nos confrères généralistes. Nous organisons des séances de retransmission d’opérations en direct pour expliquer aux généralistes comment se déroule une opération. Lorsqu’un patient se tourne vers son médecin généraliste pour des questions supplémentaires, il est primordial que ce dernier connaisse les techniques opératoires », détaille le Dr Eric Deflandre.
Un engagement vers la sobriété énergétique
Outre l’aspect technologique, la rénovation s’inscrit dans une démarche de sobriété énergétique. « Il ne faut pas que ce soit du greenwashing. Nous devons être vigilants. Des éléments comme le niveau d’éclairage ou la qualité des machines installées permettent d’intervenir efficacement. En parallèle, nous renouvelons les éclairages de l’hôpital, ce qui réduit l’impact écologique et la facture énergétique », explique Damien Lassance.
Un investissement pour l’avenir
Le coût de cette modernisation s’élève à 2,6 millions d’euros. Les projets de rénovation ne s’arrêteront pas là. L’institution prévoit d’autres améliorations, allant de l’agrandissement de certains bâtiments à l’amélioration technique de divers services.
Ces investissements répondent à la nécessité de rester en phase avec les avancées technologiques et les nouvelles exigences en matière d’écoresponsabilité.
Article réalisé avec l'appui d'outils IA (Transcript d'Adobe Premiere et ChatGPT 4.o) et vérifié par un journaliste