Crise énergétique : explosion de demandes aux CPAS

Le projet du Square Léopold (commerces - bureaux - logements), le piétonnier, la dynamique du centre-ville, l'insécurité ou le sentiment d'insécurité dans le centre et singulièrement aux abords de la gare, l'accompagnement social, mais aussi la vie dans les villages, l'enseignement ou encore le sport, les sujets abordés sont nombreux pour ce débat électoral consacré à Namur. En voici le résumé.

90 000 ! C'est le nombre impressionnant de panneaux photovoltaïques que vous pouvez voir le long de la route de la Basse-Sambre à Jemeppe. Ils serviront à alimenter en électricité l'entreprise Inéos-Inovyn qui produit du plastique destiné à la production, entre autre, de châssis et de revêtements de sols. Coût total de cet investissement vert : 50 millions d'euros.

Avoir des panneaux photovoltaïques à l'arrêt alors qu'il fait plein soleil, c'est ce qui arrive parfois lorsque le réseau du quartier est saturé, faute de pouvoir accueillir le surplus d'électricité produit par les installations. À ce moment-là, les panneaux se mettent en sécurité. Ils décrochent, comme on dit et ne produisent plus rien. Ores, le principal gestionnaire du réseau de distribution d'électricité en Wallonie, s'attèle à renforcer le réseau wallon. Un travail de titan. Aujourd'hui, des ouvriers d'Ores renforçaient le réseau à Warisoulx mais aussi à Arsimont. Grégory Mottart et Vincent Croisier vous mettent au courant.

L'AIEG, l'intercommunale qui gère les réseaux de distribution d'électrité des communes d'Andenne, Gesves, Ohey et Viroinval, est en fête. Les équipes y célèbrent la fin d'un beau challenge lancé il y a 15 ans. La totalité de l'éclairage public dont ils ont la gestion est passé au led, et plus de 70% des spots lumineux sont même équipé de led intelligent. L'intensité de la lumière varie donc selon les heures et événements potentiels. Ce qui permet de réaliser des économies dans les communes concernées.

Vendredi après-midi, les portes du CPAS de Namur étaient closes. En cause, un arrêt de travail lancé par le personnel, soutenu par sa hiérarchie, qui fait suite aux violences survenues ces dernières semaines.

C'est un projet pas comme les autres que le CPAS de Philippeville a lancé récemment : une “agence de communication sociale”. Cette initiative, unique en son genre, n'est composée d'aucun professionnel et pourtant, elle est à l’origine du nouveau logo du CPAS de la ville.

C'est une première pour l'industrie belge, le groupe Lhoist veut produire la première dolomie bas-carbone sur son site de Marche-les-Dames. Son projet, appelé "Globe", vise à réduire l'empreinte carbone de sa production de roche de près de 80%. Pour ce faire, deux phases doivent être réalisées : la construction d'un four, d'abord, puis la mise en place d'un système de captage et de séquestration du CO2 produit. Ce qui permettrait au groupe d'atteindre les objectifs environnementaux fixé par l'Europe et de réduire aussi sa taxe carbone.

Il y a 10 ans, l'entreprise Fagnes Pellets, à Mariembourg, naissait des cendres de Seco-bois. Fagnes Pellets derrière laquelle se trouvait, 5 investisseurs Couvinois. Cette association a permis à l'époque de sauver les 20 emplois et de relancer l'activité très rapidement. Mais qu'en est-il aujourd'hui?

La société New Wind a rentré un projet de construction de 4 éoliennes sur une plaine agricole à Niverlée, dans la commune de Doische. Des citoyens se mobilisent. Une balade est organisée ce mercredi.

Si les tarifs des énergies semblent se stabiliser en cette période « post-crise ». Il est quand même question de rester prudents. Il est aussi question de s’informer, pour ne plus être pris de court comme au début de la crise en 2022. Pour mieux appréhender sa facture d’énergie, il est important de mieux comprendre les mécanismes qui s’articulent autour. Une thématique que le PCS, le Plan de Cohésion Sociale, de Philippeville a pris à bras le corps.

Le dossier est dans les cartons du CPAS depuis 15 ans déjà, la création d’un nouveau quartier dans le bas de la ville de Walcourt. On vous en a bien sûr déjà parlé, mais ça y est! Les travaux ont débuté. L’occasion de refaire le point sur ce projet d’ampleur qui modifiera et embellira le paysage du centre-ville.

A Couvin, la commune a proposé à ses habitants une visite gratuite de leur logement, avec une caméra thermique. Le but : voir par où le froid rentre et quelles solutions mettre en place pour mieux isoler sa maison.

Depuis décembre 2022, les commerces namurois sont obligés par la ville de fermer leurs portes d'entrée pour éviter le gaspillage énergétique. En 12 mois, le message est passé, même si quelques magasins ne se sont pas conformés tout à fait à l'obligation.

La Ceinture Energétique Namuroise est un collectif de citoyens qui vise à rendre Namur plus autonome en matière énergétique. Pour y parvenir, ses membres ont lancé le G50, le tout premier panel citoyen dédié aux questions énergétiques en Wallonie. Une expérience positive ?

Vendredi, le gouvernement wallon dévoilait le nom des 21 GAL sélectionnés pour la période 2023-2027. Ces groupes d’action locale recevront jusqu’à 1 700 000 euros pour favoriser le dynamisme économique et social de nos campagnes. Parmi les lauréats, un petit nouveau chez nous : le GAL Viroin-Hermeton, qui couvrira les communes de Couvin, Philippeville et Viroinval. Un nouveau défi attend donc l’équipe du Parc Naturel et ses partenaires.