Depuis tout petit, Tino Dakota, le véritable cow-boy de Lesve, est passionné par la culture du Western. Tous les matins, il se lève pour s'occuper de ses chevaux qui vivent paisiblement dans son ranch, monté de toutes pièces par ses soins. Amoureux de la nature et de la vie dans les champs, Tino a envie de transmettre sa passion pour son mode de vie. Un matin en se réveillant, une idée est venue éclairer ses pensées : "Et si j'organisais un festival ?" Avec l'aide de ses amis, il a monté un festival de Western reprenant plusieurs activités comme des balades à dos de cheval, un rodéo de mouton sur un traîneau fabriqué à la main, de la danse et de la musique country... Bref, de quoi bien s'imprégner de son univers.
Eh non, vous ne rêvez pas. Nous ne sommes pas au Far West mais bien à Lesve où se situe le ranch de Tino Dakota. Passionné par la philosophie de vie des cow-boys, il a construit son ranch de toutes pièces pour y accueillir des pensionnaires qu'il aime comme ses enfants, dont Jazz, un étalon qui a beaucoup de valeur à ses yeux.
"C'est mon propre cheval et il a grandi ici. En fait, il est, pour dire, né chez moi et, dans tous les chevaux que j'ai ici, c'est celui avec qui j'ai le plus d'affinités. Il arrive même des fois qu'il rentre dans le saloon et passe la soirée à boire un verre avec nous." Raconte Tino Dakota, le cow-boy de Lesve.
Balade équestre, stage d'été ou rodéo de mouton. Le cow-boy de Lesve imagine plein d'activités pour faire vivre son ranch. La dernière en date, un festival.
"Tout est arrivé comme ça, un jour, dans ma tête. Je me suis dit : "Allez on va faire un festival". Et puis j'avais une amie qui fait de la country et puis voilà, elle vient faire sa country avec toutes ses connaissances. Ensuite, moi je connais beaucoup de gens dans le western, donc j'ai fait passer le message comme quoi on allait faire des épreuves à cheval et que c'était aussi pour les enfants.
Finalement, on compte donner 10 % de bénéfices à l'école Saint-Joseph de Lesve." nous explique Tino, le propriétaire du ranch.
Organiser un festival pour partager sa passion, c'est l'occasion pour Tino de déconstruire les avis négatifs à propos des cow-boys.
"Les gens ne connaissent pas du tout et ils pensent que les cow-boys, c'est quelque chose d'un peu violent. Mais c'est tout à fait le contraire. On est un très doux. Et ça, c'est vraiment le truc à faire découvrir à nos enfants pour plus tard aussi." confie le cow-boy.
Pour tout mettre en place, il a pu compter sur l'aide précieuse de ses amis.
Quand j'ai vu qu'il faisait sa première festivité ici et que j'ai vu qu'il pataugeait un petit peu dans la gadoue, je me suis dit : "Allez, je vais aller lui donner un coup de main." Raconte Katty, une amie de Tino.
"On s'est découvert sur internet car il demandait s'il y avait d'autres trappeurs ou cow-boys au hasard dans les environs alors on a commencé à "connecter". Je lui ai dit : "écoute, moi j'ai des trappeurs, on va venir ensemble. L'année prochaine, on revient plus nombreux." explique Loup, un ami coureur des bois de Tino.
Vivre avec la nature et s'occuper des chevaux, ce sont quelques unes des valeurs de cow-boys que Tino veut transmettre aux enfants. Sa fille la première.
"Je suis bien content d'avoir une fille qui veut faire ça. Elle a grandi dedans. Elle est super accro aux chevaux." confie Tino Dakota.
"Ce que j'aime dans le travail de papa, c'est monter à cheval, m'occuper des chevaux..." complète Victoria, la fille de Tino.
Avec son festival, Tino espère que sa passion pour la vie de cow-boy plaira aux visiteurs et encouragera peut-être des futurs amoureux de la nature à rejoindre son ASBL.