De la poésie, de la créativité et de la légèreté avec le Festival Fend’rire. Ce samedi, la rue de la Fenderie à Walcourt est devenue le Fend’rire, un festival d’art de rue pour les enfants. Boukè Média s'est glissé parmi les milliers de spectateurs…
"Marre des devoirs", "Arrêtez de m’embêter"… Ce samedi, les enfants ont envahi Walcourt et comptent bien en profiter. Le ton est donné dès l’entrée du site, avec Tonton Denis.
"C'est un chanteur", explique Léandre, 7 ans. "Là, il nous invite à faire une bataille d'oreillers."
En musique bien sûr! Bienvenue dans le monde insouciant de l’enfance… Le Festival Fend’rire, ce sont des concerts, des spectacles, des jeux et des attractions toutes plus folles les unes que les autres comme ce manège.
"C'est un petit manège que j'ai fabriqué moi-même et je l'ai appelé un manège de poche à propulsion parentale. Parce que ce sont les parents qui poussent, comme vous le voyez. C'est un bon petit moteur qui ne tombe jamais en panne. Voilà, ils vont en avant, en arrière. C'est de la haute technologie. Et de poche. Parce qu'il est tout petit et qu'il rentre presque dans le vide-poche de la voiture. Je le trimballe tout seul avec une petite remorque et je vais un peu partout. Ici, Walcourt, que je découvre avec grand bonheur parce que c'est vraiment magnifique comme coin", lance Arnaud, gérant de ce manège fait de bric et de broc.
Le soleil a attiré la foule à Walcourt, 3000 spectateurs sur une journée pour cette 11e édition du Fend’rire. A la question de savoir si c'est rare un festival pour enfants en Entre-Sambre-et-Meuse, voici ce que Etienne Evrats, programmateur et coordinateur du festival répond :
"Alors non seulement c'est rare, mais je pense qu'on est le seul au niveau de la Wallonie à proposer de l'art de rue avec comme public cible des enfants. C'est notre spécificité. On essaye vraiment de choyer les plus petits. Il y a des contes, des conteuses pour les moins de trois ans, il y a de la chanson pour enfants et on essaye aussi de gâter les grands enfants que nous sommes. Il y a des spectacles tout public vers le fond de la rue."
La nouveauté en effet cette année, ce chapiteau de cirque monté par les 60 bénévoles, et occupé par la compagnie Cirk'enCiel de Charleroi.
"Ce qu'on espère c'est faire rêver les gens et les emmener un petit peu ailleurs, du quotidien, ailleurs de la vie de tous les jours, du train train et de monter un petit peu dans les étoiles", raconte la directrice de l'école de cirque, Caroline Pitot.
Le Fend’rire a été lancé en 2013. C’était à la base une initiative des habitants du quartier, prouvant que, quand on rêve, tout est possible…