Le conseil communal de Couvin s’est réuni ce jeudi 21 mars. Au sujet des discussions : une charte paysagère pensée par le Parc Naturel Viroin-Hermeton, la fête de la musique ou encore l'éclairage public.
Une charte paysagère
Le Parc Naturel Viroin-Hermeton est venu présenter sa charte paysagère aux élus. Le but de cette charte : donner une ligne de conduite, un outil de référence en matière de paysages, aux trois communes faisant partie du parc naturel (Couvin, Viroinval et Philippeville). Le Parc Naturel remet en effet un avis consultatif sur les permis rentrés aux communes. Il pourrait également mener différents projets dans le cadre de cette charte, comme la restauration de murs en pierres sèches à Petigny, la préservation des vergers hautes tiges ou encore le développement du réseau pédestre inter-villages. "Il faut maintenant avancer sur le programme d’actions avec les citoyens, a expliqué Marie Preux, la chargée de missions Aménagement du territoire et Paysages du Parc naturel Viroin-Hermeton. Un cycle de conférences-débats « Quels paysages pour demain » est au programme". A Couvin, cette soirée se déroulera le 9 avril à 19h à la salle de la plaine des sports. La charte devrait être finalisée en juin ou juillet.
Un nouveau toit pour une salle communale
Deuxième point abordé : la restauration de la toiture de la salle du Dowaire, à Gonrieux, approuvée à l’unanimité.
La fête de la musique
Le fête de la musique est ensuite venue sur la table du conseil communal. A Couvin, elles auront lieu le vendredi 21 juin avec en tête d’affiche Alice on the roof ainsi que le groupe Brasero qui chante Pierre Rapsat. Problème : la commune de Philippeville (avec Cali en tête d’affiche) organise sa fête de la musique le même jour, alors qu’elle la prévoit habituellement le samedi (mais il y a du foot cette année). La ville de Chimay a, elle, accepté de décaler les festivités au samedi suivant. « A Couvin, les réjouissances commenceront avec des artistes locaux, à 17h, Country Wind puis Olivier Terwagne et son groupe », a détaillé Bernard Gilson (CVN), échevin des Fêtes.
La mobilité
L’ordre du jour comprenait aussi un point sur la mobilité, et plus particulièrement l’enquête mobilité de Charleroi-Métropole. Frédérique Van Roost (MR-IC), échevine de la mobilité, a pris la parole pour détailler trois points d’attention :
« - Il faut que Couvin soit une gare d’arrivée et de départ,
- veiller à la liaison avec la ligne de bus 451 Charleroi-Couvin
- et avoir un point d’accueil camions sur le territoire.
On a aussi demandé une ligne de bus structurante entre Couvin et Chimay. »
Le point a été voté à l’unanimité.
L’habitat léger
En complément au projet de charte paysagère présenté en début de soirée, le conseiller communal Ecolo est venu avec une proposition de charte pour l’habitat léger, qu’il souhaiterait présenter au conseil du mois d’avril. Par habitat léger, on entend les habitats atypiques comme la yourte, la tiny house, le container, la caravane ou encore le tipi. « A l’heure actuelle, quand il y a des demandes à la commune pour ce type de projets, c’est systématiquement non, j’espère qu’il y aura une discussion le mois prochain », a ajouté Jean Lemaire (Ecolo), conseiller communal.
L’éclairage public
Un débat s’en est suivi sur l’éclairage public. Couvin a organisé une enquête publique pour savoir si la ville rallumait ou pas son éclairage la nuit. Les réponses des citoyens tendaient vers le non… Mais selon le premier échevin, Francis Saulmont (MR-IC) trop peu de personnes se sont rendues aux séances d’information, l’avis n’était donc pas représentatif. La commune a décidé de rallumer les lumières entre minuit et 5 heures.
Le conseiller communal d’opposition, Ecolo, Jean Lemaire, a demandé si la commune « s’asseyait sur les résultats de l’enquête publique », ce à quoi le collège a répondu « oui, on s’assied dessus ! » Précisons que Frédérique Van Roost (MR-IC) est la seule échevine qui aurait préféré garder les lumières éteintes, pour préserver la nature et le portefeuille des Couvinois. L’extinction de l’éclairage public à Couvin permettait en effet d’épargner 150 000 euros par an. Pour réduire sa pollution lumineuse, Couvin a tout de même supprimé une trentaine de lampadaires qui n’étaient plus utiles, lors d’une réflexion menée en concertation avec le Parc National Entre-Sambre-et-Meuse.
Voici nos reportages sur le sujet :
https://www.bouke.media/info/couvin-rallume-leclairage-public-la-nuit/12242
https://www.bouke.media/info/34-lampadaires-supprimes-couvin/12165
Piste cyclable
Les dernières interpellations sont venues du groupe d’opposition Pep’s. Il a entre autres été question de la piste cyclable à Mariembourg, rue du pont Pavot, après le rond-point venant de Frasnes. « Les pistes sont dessinées sur la route », explique Laurence Plasman (Pep’s), conseillère communale « et il y a des rétrécissements ou dos d'âne à quatre endroits. Dès qu’un véhicule en croise un autre, il est obligé de se rabattre… sur la piste cyclable, mettant en danger les cyclistes. » Plusieurs personnes ont déjà interpellé le groupe Pep’s à ce sujet. La commune de Couvin a pourtant été conseillée par la Wallonie pour réaliser ce projet.