Le Gesvois Mikaël Despontin dispute en ce moment le prestigieux Dakar 2022, c'est la deuxième fois qu'il participe à cette course. Il a répondu à nos questions depuis l'Arabie Saoudite, juste après son étape du jour.
Le pilote nous parle des conditions de course, du bivouac, de l'ambiance en coulisses et de son expérience personnelle sur cette épreuve hors du commun.
Mikaël Despontin, Gesvois originaire de Vedrin, est tombé dans le monde du deux roues offroad quand il était petit. Passionné de moto-cross, puis d'enduro, le Namurois détient un palmarès dense. Plusieurs fois champion de Belgique de la discipline, il est aussi un habitué de la Chinelle, à laquelle il a ajouté son nom à la liste des vainqueurs en 2011.
Pour tout pilote, le Dakar, c'est un mythe, un rêve de gosse, un "must". Une course hors du commun, hors de tout ce qui est habituellement pratiqué. Une épreuve dure, physique, qui impose à tous de faire corps avec sa machine, qu'elle soit à deux ou à quatre roues. Mais le Dakar, c'est aussi une communauté, un groupe fermé de pilotes qui ont, une fois dans leur carrière, participé à un Dakar. Mikaël en fait partie, doublement même, puisqu'il avait déjà sauté le pas en 2013. La course était alors organisée en Amérique du Sud. A son retour, le Namurois était satisfait d'avoir réalisé son rêve, il n'envisageait pas d'y regoûter un jour. Mais le Dakar vous poursuit toute votre vie, paraît-il.
Depuis le campement de Wadi As-Dawasir, Mika nous a accordé une interview dans laquelle il évoque sa première semaine de course. Entre émerveillement et fatigue, entre concentration et gestion des aléas de la route.