Que ce soit dans le stade, devant un écran géant, ou confortablement installés dans votre canapé, vous avez été nombreux à suivre le premier match des Belges pour l'Euro 2024 hier. Un match contre la Slovaquie qui s'est clôturé sur le douloureux score de 0-1. Et ce, après 2 buts annulés pour la Belgique. Surprise et déception pour les supporters des Diables rouges qui s'attendaient à beaucoup mieux. Sentiments partagés par les joueurs et par les équipes qui les entourent. C'est le cas du photographe namurois Bruno Fahy, qui suit notre équipe nationale.
"Ca coupe un peu les jambes de tout le monde... La défaite, mais surtout la manière de perdre."
Voilà la manière dont Bruno Fahy, photographe de presse, résume le premier match des Belges dans cet Euro.
On sent quand même un petit peu de déception. Je ne vais pas dire de dégoût, mais en tout cas, le sentiment n'est plus à la fête après le premier match.
Pour autant, dans la victoire, comme dans la défaite, le rôle des photographes de presse reste le même : rendre compte de l'ambiance sur place. Et s'il ne devait rester qu'une image d'hier soir, pour Bruno Fahy, ce serait celle-ci.
Je dirais la déception de Lukaku, qui croyait avoir marqué deux fois, et nous apporter au moins un match nul. On sait que ça, ce sont des images qui sont fortes. Surtout qu'il est sous les feux de la rampe tout le temps. Donc on sait bien que quand il n'arrive pas à marquer, il est critiqué le lendemain. Peut-être plus qu'un autre joueur. Donc ça, ce sont des images à ne pas manquer, qui sont importantes, puisqu'on sait qu'on en parlera, malheureusement. Même s'il n'est pas le seul fautif...
Et sur place, en tant que photographe de presse, à quoi ressemble cet Euro ? On connait la réputation, la rigueur de l'Allemagne. Est-ce qu'elle transparait, là aussi ?
Eh bien, je vais vous étonner. Je suis un peu déçu de l'organisation de tout ce qu'il y a autour. L'accès des parkings n'est pas très facile quand on vient en voyage organisé avec un car. Dans les stades, ce n'est pas toujours facile de s'orienter pour nous les journalistes et les photographes qui devons rejoindre le terrain assez vite. Quand je compare à la France en 2016, c'était beaucoup mieux là-bas je trouve. Je m'attendais à une organisation un peu plus carrée qu'on ne retrouve pas vraiment ici, malheureusement. On sait travailler, mais je m'attendais à quelque chose de plus de plus efficace.
Heureusement, tout espoir n'est pas perdu ! Chez les joueurs comme chez les supporters, on attend avec impatience le match de samedi, contre la Roumanie. En espérant que le sort nous sera plus favorable...