Le 09 juin prochain, DéFI se présentera avec l'espoir de prendre du poids électoral. C'est que ce parti ne compte que deux députés à la Chambre et aucun au parlement wallon. DéFI a présenté il y a peu tous ses candidats namurois pour les élections régionales, fédérales et européennes.
Un président pour soutenir les candidats namurois. François De Smet et ses troupes veulent s'emparer de sièges supplémentaires le soir du 9 juin. "Le bon choix, c'est déFI" glisse-t-il. Il ne dira pas le contraire, évidemment. Et quand on demande à François De Smet: "Qu'est ce qui fait la marque de fabrique de son parti ?" Sa réponse est.
"C'est la bonne gouvernance. On l'a prouvé là où on gouverne en Région bruxelloise, dans nos communes. On l'a prouvé aussi en Wallonie, partout où nous sommes conseillers communaux, à Namur, à Gembloux. À chaque fois, nous posons les bonnes questions qui dérangent dans la gestion quotidienne d'un petit monde wallon qui tourne quand même dans un certain ronron. Et moi, je crois que les citoyens ont envie d'une autre alternative que le PTB ou les quatre partis traditionnels au fédéral".
La jeunesse aux élections fédérales
Au Fédéral, DéfFI fait confiance en la jeunesse avec Julien Lemoine qui sera tête de liste. Ce conseiller communal namurois n'a pas encore soufflé ses 26 bougies:
"L'avantage d'être jeune, c'est que je peux comprendre cette génération et que cette génération qui est un peu distante par rapport à la politique, se dise que finalement, ce n'est pas si lointain que ça. Il y a des jeunes pour les représenter et ils peuvent aussi s'engager en politique. Ce n'est pas un monde qui est un spectre lointain".
Objectif: être représenté en Wallonie
En Wallonie, DéFI n'a pas de représentants au parlement. Il espère y faire son entrée. C'est l'actuel député provincial Amaury Alexandre qui sera tête de liste dans l'arrondissement namurois. Parmi ses préoccupations, le logement.
"On pense qu'il faut limiter le loyer à 25 % du salaire, qu'on ne doit pas dépenser plus pour son logement. On peut le faire en reprenant un peu le principe des agences immobilières sociales. Donc l'idée, c'est de travailler avec un triangle, une triangulation entre les propriétaires, les locataires et l'État. Et donc en gros, l'idée c'est que le propriétaire rentre dans un contrat pour limiter son loyer. Avoir un loyer qui est raisonnable. En contrepartie, les pouvoirs publics lui octroiera plus facilement et à des meilleures conditions des crédits pour pouvoir rénover son habitation au plan énergétique et donc limiter aussi in fine, le coût énergétique pour le locataire".
Dans le Sud, c'est Bertrand Custinne, ancien échevin à Yvoir, qui emmènera la liste:
"Nous, on met l'accent sur la ruralité sous toutes ses formes, c'est à dire l'enseignement, l'accès à l'enseignement. On sait que certains villages peinent à maintenir leurs écoles de village. C'est aussi de la mobilité. On sait que certains villages n'ont pas la chance d'avoir des navettes de bus très régulières. C'est un accès aux soins de santé. Un médecin généraliste, ce n'est pas évident à trouver. Et toutes ces réalités là, nous voulons les mettre en avant. Nous voulons porter la voix de ces villageois, de ces villages trop souvent oubliés à l'échelon parlementaire de la Wallonie ou de la Fédération Wallonie-Bruxelles".
Quels seront les résultats électoraux de déFI ? Le parti risque-t-il de pâtir des querelles intestines, notamment avec Olivier Maingain ? Réponse le 9 juin.
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