Présentation à Sambreville de la liste UDLi : l'Union démocrate des libéraux indépendants. Le groupe a l'ambition d'offrir un nouvel élan et une nouvelle vision aux citoyens. Un sacré défi dans une commune où les socialistes sont en majorité absolue depuis bon nombre d'années.
Le groupe UDLi a mis en lumière deux priorités : rétablir la solidarité et entrer dans une nouvelle majorité. Interrogée sur les alliances possibles, Monique Félix, conseillère communale et 2e de liste, nous dit avec quel parti elle voit une coalition :
"Celui qui adoptera nos conditions sine qua non. C'est-à-dire des réductions de taxes et la suppression de certaines d'entre elles."
Les candidat.e.s ne cachent pas les défis à venir, notamment en matière économique, leur "cheval de bataille".
Philippe Kerbusch, également conseiller communal et tête de liste, souligne l’importance de ce dossier, compte tenu de la situation financière préoccupante de la commune :
"Ça va être un travail assez titanesque car, contrairement à ce qu'on entend, l'état des finances n'est pas bon. On est sur un plan oxygène qui a endetté la commune pour des années, simplement pour la faire fonctionner pendant cinq ans. Donc imaginez le travail de l'échevin des finances pour la prochaine législature. Ce ne sera pas une sinécure."
Un autre enjeu majeur pour le parti est l’urbanisation du territoire, sujet sensible dans la région. Le conseiller communal critique vivement la construction de nouveaux quartiers sur des sols naturels :
"On va artificialiser encore et toujours, et ça nous sommes absolument contre car il n'y a pas de plan communal d'aménagement du territoire clair. Nous sommes soumis au code du territoire wallon et, en plus, la majorité sortante a travaillé pour faire en sorte que nos quartiers champêtres, comme Velaine, soient dans un schéma de développement territorial où on va pouvoir urbaniser. Et ça, nous sommes totalement contre."
Pour Philippe Kerbusch, l’heure du changement a sonné :
"Il va vraiment falloir faire changer les choses. Aujourd'hui, il faut constater. Quand on voit les Sambrevillois de manière générale, il n'y a plus, pour moi, une majorité qui sera socialiste. Il y a une grande demande de changement. Il doit y avoir un séisme en 2024."
Le message est simple : se rassembler pour faire bouger.