Au Parlement wallon, la deuxième édition de NaMUN a rassemblé seize écoles internationales, dont l’Institut de la Providence de Champion. L’objectif ? Simuler une véritable conférence des Nations unies.
Devenir ambassadeur, ministre ou modérateur, c’est l’expérience immersive que vivent 111 étudiants pendant trois jours à Namur. Le programme s’annonce intense : outre la visite de Namur, les élèves doivent incarner un pays et défendre leurs positions lors de débats sur les sujets des Nations unies, comme l’explique Ghali, un élève provenant du Maroc :
C’est le premier jour. On est en train de faire l’introduction, mais aussi des discours pour donner nos points de vue sur la problématique, qui est l’intégration des réfugiés.
Dans ce contexte immersif, l’anglais est la langue officielle, obligeant les élèves à le pratiquer. Les échanges ne se limitent pas à de simples débats diplomatiques : les élèves apprennent à sortir de leur zone de confort et développent de précieuses compétences, comme l’exprime Othmane, élève provenant également du Maroc :
Je trouve que c’est très intéressant parce que ça nous permet de développer nos soft skills. La communication notamment, et le leadership.
Florian Coheur, professeur de langues à l’Institut de la Providence de Champion, a organisé cet événement dans un objectif de pédagogie active. Cette simulation est unique en Fédération Wallonie-Bruxelles et permet aux élèves de se dépasser :
C’est un grand rêve, en tant que professeur de langues, de mettre mes élèves en situation réelle, où ils peuvent pratiquer l’anglais et rencontrer des personnes de cultures et pays différents. Je me suis demandé : "qu’est-ce qui est de plus réaliste qu’une simulation des Nations unies ?" J’ai pu l’expérimenter dans d’autres pays comme la Slovaquie ou la Pologne, et je me suis dit : "pourquoi ne pas la créer ici ?"
Un programme intense qui se terminera par une assemblée générale et un événement culturel pour clôturer cette aventure unique.
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