Entré en politique très jeune il y a 20 ans, Maxime Prévot a gravi rapidement les échelons de la vie publique. Et aujourd'hui, à 46 ans, sa carrière prend un nouveau virage qui va l'éloigner de ses premières amours, la Ville de Namur.
On le dit pressé et impatient, sa carrière politique est à son image.
Il entre en politique très jeune puisqu'après avoir débuté comme consultant dans le privé chez Pricewaterhouse, il devient en 2004 à 26 ans directeur politique du CDH, alors dirigé par Joëlle Milquet.
En 2006, ce sont ses premières élections et il obtient le poste d'échevin du logement et des sports à Namur. Un an plus tard, il est aussi élu député fédéral puis en 2009 député wallon où il est nommé chef de groupe.
En 2012, à 33 ans, il devient bourgmestre de Namur et succède à Jacques Etienne. A l'époque, son score de 13 549 voix est déjà remarquable.
En 2014, il obtient son second mandat de député wallon et communautaire. Il devient vice-président du gouvernement wallon et ministre des travaux publics, de la santé, de l'action sociale et du patrimoine. Il continue cependant d'être bourgmestre de Namur en titre même s'il confie la signature à la première échevine libérale Anne Barzin. C'est à cette époque qu'il se bat pour obtenir des subsides européens pour Namur, qui vont permettre de concrétiser des projets comme par exemple la passerelle cyclo-piétonne, le Trakk ou encore la rénovation de la citadelle.
Trois ans plus tard, en 2017, il démissionne de ses fonctions ministérielles suite à l'affaire Sodexo et redevient pleinement bourgmestre. En 2018, il est d'ailleurs réélu dans cette fonction avec 12 825 voix, un résultat qui renforce sa position à la tête de la ville et témoigne de sa popularité locale malgré les turbulences politiques qu'il a traversées au niveau régional.
En 2019, c'est un autre défi qui va s'imposer à lui. Benoît Lutgen quitte la présidence du CDH, et c'est Maxime Prévot qui prend sa place, soutenu par 85 % des voix au parti. Il incarne l'image d'un certain renouveau mais dispose de très peu de temps pour relancer le parti avant les élections fédérales et régionales de mai 2019. Conséquence, la défaite est cinglante pour le CDH mais on ne lui en tiendra pas rigueur. Maxime Prévot entame un vaste programme de reconstruction du CDH qui se concrétisera en 2022 avec le lancement du mouvement "Les Engagés".
En 2023, Maxime Prévot est réélu comme bourgmestre avec 15 682 voix.
Aujourd'hui, à 46 ans et après 20 ans de carrière politique, Maxime Prévot entame un nouveau chapitre qui l'éloignera sans doute pour un certain temps de sa ville qu'il aime tant !