Chaque mercredi après l’école, six élèves de l’Institut Saints-Pierre et Paul de Florennes consacrent leur temps à un projet hors du commun : concevoir un satellite miniature de la taille d’une canette.
Un projet qui sort de l’ordinaire à Florennes
Florennes, petite ville belge, n’est pas forcément la première à laquelle on pense lorsqu’on évoque l’espace. Et pourtant, c’est ici qu’un groupe d’élèves de l’Institut Saints-Pierre et Paul travaille d’arrache-pied pour concevoir un satellite miniature. Ce projet, ambitieux et innovant, vise à créer un satellite capable de capter et transmettre des données scientifiques pendant sa descente depuis un kilomètre d'altitude.
“Notre satellite a une mission primaire imposée par CanSat : capter des données avec une antenne, les recevoir et les analyser à la descente. Mais la mission secondaire, c’est à nous de la choisir", explique Tia Robert, une des participantes du projet.
Colonisation interplanétaire : une mission secondaire fascinante
Les élèves ne se contentent pas d’envoyer des données classiques dans l’espace. Ils vont plus loin en imaginant une mission plus complexe : celle de tester la possibilité de cultiver des plantes sur une autre planète. "Notre mission secondaire consiste à simuler un processus où, si les conditions sont favorables, on pourrait libérer des graines via une trappe pour envisager une agriculture sur cette planète", explique Tia Robert. Cette démarche intègre un aspect innovant en lien avec les futures possibilités d'exploration spatiale et de colonisation.
Une aventure éducative et technologique
Les élèves participent à un véritable terrain d’apprentissage, confrontés à des aspects techniques pointus qu’ils n’abordent généralement pas en classe.
“Ce projet va bien au-delà de la physique : on doit apprendre du codage, concevoir un parachute, maîtriser des technologies qu'on ne voit pas souvent dans une école. Ça élargit vraiment leur horizon", explique Etienne Bizjak, professeur de physique.
Louca Bayenet, l’un des participants, a dû apprendre le codage sur le tas.
“Je n’avais aucune expérience en codage avant, mais ça m’a beaucoup plu et ça m’a permis d’acquérir de nouvelles compétences que je n’aurais jamais apprises en classe”, explique-t-il.
Les défis techniques de taille
Au-delà des compétences en codage et en programmation, l’équipe doit surmonter des défis techniques considérables, notamment liés à la taille et au poids des composants du satellite.
“Les capteurs sont légers, mais la vraie difficulté réside dans la taille. On doit tout intégrer dans un espace très réduit, et parfois, on se demande si tout va tenir", déclare Alice Lebrun, une autre élève participante.
En effet, le satellite comprend des capteurs pour mesurer le CO2, les UV, la température, l’humidité et la pression, ainsi qu'un servomoteur pour ouvrir la trappe libérant les graines.
Une équipe soudée et optimiste pour la finale
Si les défis sont nombreux, l’équipe reste optimiste et enthousiaste.
"Nous avons testé la réception des données, et nous avons pu capter des signaux jusqu'à 600 mètres malgré quelques obstacles. Avec de bonnes conditions, nous avons confiance en notre projet", explique Anthony Charlier, professeur de sciences.
Si les tests de réception de données semblent prometteurs, le vrai test aura lieu lors de la finale : le largage du satellite. L’équipe se rendra sur la base aérienne d'Elsenborn en Allemagne du 24 au 26 avril pour affronter neuf autres écoles encore en lice. Un concours soutenu et organisé par l'ESA, Innoviris, la Région wallonne (SPW Recherche Wallonie), ESERO Belgique, et VLAIO.
Article retranscrit avec l'appui d'outils d’intelligence artificielle (Transcript d'Adobe Premiere et ChatGPT 4.o) et vérifié par un journaliste.
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