A la tête de la commune de Gesves en 2012, puis relégué dans l'opposition en 2018, la dernière législature a été celle de la division pour le groupe GEM. Avec, d'abord, le départ d'Annick Sanzot, devenue indépendante. Mais le couperet est tombé en 2021, quand José Paulet, le chef de file et ancien bourgmestre a quitté le groupe. Pas question pour autant de baisser les bras, Simon Lacroix, ex-échevin et actuel conseiller communal, remobilise les troupes. Il présente aujourd'hui une liste d'ouverture, composée d'élus GEM et de nouvelles têtes. Et dévoile les contours d'un programme qu'il annonce novateur, plein de bon sens et d'équité.
La législature n'a pas été de tout repos pour le groupe GEM, Gesves en Mieux, relégué dans l'opposition. Mais le nouveau scrutin pourrait bien redistribuer les cartes. C'est en tout cas ce qu'espèrent les candidats de cette liste d'ouverture, à tendance libérale, menée par Simon Lacroix. Une tête de liste qui annonce un programme fort et novateur.
On veut instaurer la démocratie directe à Gesves, via une assemblée citoyenne où les élus, le collège communal, serait responsable devant la population et plus uniquement devant les conseillers communaux. Et les citoyens pourraient, dès lors, directement relayer leurs préoccupations au collège communal. Et les citoyens auraient aussi la possibilité d'avoir une réponse directement.
Le deuxième point principal du programme concerne la valeur travail.
On veut valoriser le travail, soutenir les personnes qui s'investissent tant professionnellement qu'associativement. Il faut les aider, les accompagner, les soutenir réellement.
La liste GEM insiste aussi sur la conservation et la préservation du caractère rural de la commune et du cadre de vie. Leurs dernières propositions, à ce stade, ont trait à la gestion des soucis quotidiens des Gesvois. Parmi leurs pistes de solutions, on retrouve l'amélioration de l'entretien des voiries ou la mise sur pied d'un plan d'investissement scolaire. Des idées qui seront défendues par une équipe mêlant les 7 élus restés membres du groupes GEM durant la législature, et de nouveaux profils. Comme l'explique Simon Lacroix.
On a pris notre temps pour essayer de sélectionner les meilleurs candidats, ceux qui s'investissent pour les bonnes raisons. Quand je parle de bonnes raisons, c'est-à-dire qu'ils s'investissent pour les citoyens, pour apporter une valeur ajoutée à la qualité de vie à Gesves. Et qui ne s'investissent pas pour eux-mêmes. Ça, c'est très important et je pense que c'est ce qu'on a réussi à faire, avec, notamment, une moyenne d'âge de 43 ans, ce qui est assez jeune. On a huit candidats en dessous de 35 ans, donc ça veut dire aussi que le projet plaît à une nouvelle génération.
Parmi ces nouveaux candidats, Justine Damsin-Marchal, une jeune étudiante de Faulx-les-Tombes qui réalise un master en économie.
J'avais, depuis un petit moment, cette envie de m'engager et je pense que c'est venu comme une évidence. Par rapport aux valeurs que partageait GEM. Je me reconnaissais beaucoup dans le travail de Simon, dans sa rigueur. Et une fois que je m'y suis vraiment intéressée et que j'ai rejoins le groupe, ça a vraiment été comme une évidence.
Quant à savoir si les départs de la conseillère Annick Sanzot et du conseiller et ancien bourgmestre José Paulet, en cours de législature pourraient porter préjudice du groupe, Simon Lacroix répond...
Je pense clairement que l'effectif actuellement, c'est un peu comme dans une équipe de football, ou une équipe de n'importe quel sport collectif, il faut choisir les bonnes personnes pour essayer de faire en sorte que le collectif soit un vrai collectif. Qu'il soit fort, solidaire et qu'il puisse convaincre le citoyen. Et pour ça, on a la meilleure équipe possible.
Aujourd'hui, 5 listes sont annoncées pour la commune de Gesve. Deux de plus, donc, qu'en 2018. L'une apolitique et citoyenne, est menée par Cathy Ernest, l'autre est dirigée par José Paulet. Le suspens est donc entier.