2024 restera comme un bon cru pour nos parcs d'activités économiques. 86 millions d'investissements contre 38 l'année précédente. Le BEP, le bureau économique de la province de Namur, s'en félicite. Même si tout ne s'annonce pas rose pour autant.
Les parcs d'activités économiques en province de Namur, ce sont 1 656 entreprises pour près de 20 000 emplois. Des chiffres en augmentation par rapport à 2023. Daniel André, conseiller Entreprises au Bureau économique de la Province de Namur :
2024 a été un très bel exercice avec 29 ventes sur nos parcs d'activité économiques. Les porteurs de projets occupent près de 630 personnes et vont investir sur notre territoire plus de 86 millions d'euros.
Parmi les investissements majeurs, la construction à Belgrade d'un centre de formation du Forem et de l'IFAPME. Un centre qui sera opérationnel en 2026.
C'est un gros projet qui est en phase de construction. C'est un centre de formation qui est appelé à accueillir en journée et en soirée environ 800 étudiants. On a d'autres projets aussi intéressants. Un gros pôle de distribution du groupe Plumard sur le parc Ecolys à l'entrée de Namur. On a aussi BVI, un promoteur immobilier qui a démarré son chantier sur Mecalys à Andenne pour construire 6 500 mètres carrés de bâtiment à l'adresse d'une trentaine d'entreprises.
Quelques nuages dans le ciel bleu
De quoi peindre la totalité de la pièce en rose ? Non! Il y a quelques bémols comme la faiblesse de la puissance électrique du réseau qui handicape des entreprises. Jean-Marie Cheffert, Président de BEP Expansion Economique :
On se rend compte que nous n'avons plus, dans plusieurs parcs, la puissance électrique suffisante pour permettre l'installation d'entreprises. Donc, nous avons sollicité ORES et Elia pour qu'ils puissent renforcer leur réseau et trouver des solutions. Parce qu'actuellement, ne plus avoir une puissance électrique comme à Ecolys par exemple, c'est quand même très grave. Il y a une solution temporaire qui a été trouvée par ORES. Nous allons sensibiliser le gouvernement wallon sur ce problème général car, à terme, cela risque d'empêcher des entreprises de s'installer.
Autre bémol : chercher de nouveaux espaces pour développer l'activité économique sera de plus en plus compliqué à l'avenir. C'est que la Wallonie ne veut plus que des terres agricoles soient transformées en zonings. Ces zonings ne devront s'implanter que sur des friches industrielles. Une vision politique qui inquiète le territoire namurois. Renaud Degueldre, Directeur du BEP :
Nous insistons auprès de la Région wallonne sur cette problématique importante. C'est que dans un territoire rural comme le Namurois, il n'y a pas beaucoup de friches industrielles. Nous pensons qu'il faudrait peut-être un traitement particulier pour les zones rurales. Cela permettrait de maintenir et de développer des entreprises dans ces zones-là. Et qui dit développement d'entreprises dit développement de l'emploi et maintien des familles dans les villages correspondants.
Les bons résultats 2024 ont tendance à se confirmer en ce début d'année puisque 30 demandes d'implantation ont déjà été approuvées pour environ 300 emplois.
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