Les breakdancers de Namur mais aussi de plus loin se retrouvent une fois par mois au Centre Culturel de Namur à Bomel pour une session d'impro autour d'un danseur et d'un DJ invités.
Ils sont B- Boys ou B- Girls c'est à dire danseurs et danseuses de break. Ils se retrouvent tous les mois à Namur pour une session d'impro organisée par l'association Wal' Style. C'est la passion qui les réunit et qui les rattache à une grande famille, celle de la culture hip hop. Julien Roose, membre de cette asbl nous rappelle comment est née cette culture :
À la base la culture hip hop, elle est née à New York à la fin des années septante. C'est une culture qui a permis à des gens qui n'avaient rien, d'exister au quotidien et de devenir quelqu'un à travers leurs arts. Et dans ces arts on va retrouver le breakdance qu'on appelle le breaking, le rap, le graffiti et le DJing.
Marc, alias Jurassic Marc, autre membre de l'asbl Wal'Style poursuit en disant ceci:
La culture Hip Hop c'est transformer des énergies négatives en énergie positive. A l'époque, aux États-Unis, il y avait des gangs qui s'affrontaient à la bagarre ou au couteau. Et puis, il y a eu cette culture avec la danse pour se défier en dansant. Donc plus de bagarre.
Depuis l'époque des pionniers, la culture Hip-Hop a évidemment bien évolué, s'est répandue dans le monde entier et a quitté la rue pour entrer dans les maisons de la culture, comme ici à Namur avec les événements de l'ASBL Wal' Style qui invite chaque mois des pointures du breakdance et des DJ reconnus internationalement pour offrir au public des moments de rencontre et de partage.
Victoria Morozova, B-Girl ukrainienne est très heureuse de participer à cette session :
C'est très chouette, j'aime bien car c'est un moment émouvant, on se sent en sécurité et très à l'aise. Il y a à la fois des enfants et des adultes et cela crée une ambiance très familiale. Et chacun se sent libre de discuter, apprendre et échanger.
Les autres participants témoignent aussi du plaisir qu'ils ont à venir danser dans ce cadre :
Je dois avouer que j'étais aussi attirée par le fait qu'il y a une B-Girl ukrainienne mondialement connue pour laquelle j'ai beaucoup d'admiration, donc je suis fière de pouvoir danser avec elle.
On peut en apprendre plus sur le breakdance et aussi découvrir des meilleures techniques pour savoir faire les battles.
Moi j'aime bien m'entrainer au break et c'est ma passion.
Détail important, la session est rythmée par le mix spécifique d'un DJ aguerri qui procure aux danseurs une bande son à la hauteur de leurs enchaînements. DJ Coolkam nous explique qu'il s'adapte aux danseurs :
Je vais commencer sur une playlist douce. Ça peut être de la musique funky ou du hip hop pour commencer. Doucement et au fur et à mesure que je vois les danseurs qui chauffent, j'augmente un peu l'énergie et puis voilà. Des fois, je mettrai des petites surprises pour changer comme ça. C'est le freestyle aussi quoi. On s'adapte.
Les sessions Wal' Style ont lieu tous les mois au Centre culturel de Namur à Bomel. C'est gratuit et sans inscription.
https://www.walstyle.be/
Sur le même sujet
Recommandations

The Dancer: Laura Vandenhaute remporte la finale avec son coach Agustín Galiana

Loris Ratti : de la Basse-Sambre à la scène internationale, un danseur en pleine ascension

L'accent: le festival Turbulences, pour les enfants mais pas seulement...

Un brassage de cultures et de folklores du monde entier, et une grande fête !

NED : 30 ans de danse, de partage, et de passion

L'heure de la "Récréation" a sonné

"Terre neuve", un spectacle musical au profit de l'asbl Os'mose

Andenne - Des battles de breakdance à la MJ "Le Hangar"

"Nova Belgica", la première comédie musicale en wallon

Un "Tour du monde" du folklore en 4 jours

"Niki Sfk" au New Espace Danse le temps d'une masterclass
