Le centre Fedasil de Couvin ouvre ses portes à ses voisins

''Beldavia'', c'est le titre d'une exposition interactive et numérique à ne pas manquer au Cinex à Namur. le visiteur est amené à se mettre dans la peau d'un migrant et à vivre son parcours du combattant. Nous sommes en 2019, la Belgique a sombré dans la dictature à la suite d'une grave crise économique. De nombreux belges ont fui le pays pour se réfugier en Beldavia.

L’actualité est marquée par l’ouverture d’un centre Fedasil à Walcourt, qui dépend du centre voisin de Florennes. Il a ouvert ses portes ce mardi et a d’ores et déjà accueilli les premiers demandeurs d’asile.

D’ici quelques semaines la commune de Walcourt accueillera un nouveau centre temporaire pour demandeurs d’asile. Ce n’est pas la première fois que l’entité est choisie pour installer ce type de structure. En 2015, la décision de Fedasil d’installer deux centres à Chastrès et Thy-le-Château avait fait grand bruit. Une frange de la population s'était montrée très hostile à l’arrivée des réfugiés dans leurs villages. Des mots durs et haineux avaient été prononcés lors des réunions d’informations. Aujourd’hui, les esprits semblent s’être apaisés. Les riverains accueillent positivement le nouveau centre dans leur quartier.

Né en 2015 lors de la première vague d'arrivée massives de migrants syriens, le collectif Citoyens Solidaires de Namur et bien évolué depuis. Malgré la crise Covid, il est toujours bien là mais souffre d'en manque structurel de bénévoles. Des bénévoles dont les missions évoluent au fil du temps et des besoins de demandeurs d'asile hébergés sur le site de la Croix-Rouge de Belgrade.

Le Centre Fédasil de Florennes a fêté son trentième anniversaire dans une ambiance familiale. Des olympiades étaient organisées pour les plus jeunes, des visites du centre pour les adultes. Le but : réunir collaborateurs, résidents et riverains du centre autour d'activités ludiques, pour que le lien se recrée après les deux ans de pandémie. 

La migration printanière est la période durant laquelle les batraciens quittent leur lieu d’hibernation pour rejoindre leur lieu de reproduction. Ce voyage a lieu fin février jusqu’en avril et est particulièrement spectaculaire, mais également très meurtrier. Sur notre plateau, pour en parler avec nous, Tom Baudoux, chargé de mission au Parc naturel Viroin-Hermeton.