Après ses distinctions internationales, Christian Rzyski expose chez lui, à Couvin


Le CC de Couvin accueille l'expo d'un Couvinois dont le talent n'est plus à démontrer. Les peintures hyperréalistes à la gouache de Christian Rzyski lui ont valu plus d'une centaine de prix. Mais pour cette exposition, il change de technique...

C'est un peu le retour de l'enfant du pays. Après plus de 120 distinctions, Christian Rzyski investi le centre culturel de Couvin, avec en point d'orgue de l'exposition, sa maquette Akua Pharaonik, un temple de 4 mètres sur 4.

C'est une aventure qui a commencé il y a plus de 45 ans. J'ai commencé le sphinx en 1979, quand j'avais 24 ans. Il n'a jamais été exposé, c'est la première fois qu'il sort de chez moi. J'ai donc imaginé, pour le mettre en valeur, de faire un parc et des jardins autour.

Et même pour cet ancien dessinateur en architecture, habitué des maquettes, ce projet aura demandé plus de 2 000 heures de travail. 

C'est un travail tout à fait extraordinaire qui me sort de ma routine quotidienne de la gouache.

Ses peintures hyperréalistes à la gouache côtoient, dans l'exposition, ses bandes dessinées, et donc, cette maquette. Un mélange qui, il l'espère, émerveillera petits et grands. 

J'espère que les enfants vont rêver un peu et vont trouver ça extraordinaire... Il y a des visites scolaires qui sont prévues. Et elles seront suivies d'une animation en perspective, dont je me charge. La perspective, c'est la base du dessin. Avec ça, on peut dessiner n'importe quoi... Mais il faut bien la maîtriser et avoir une bonne vue dans l'espace.

Et s'il va tenter d'inspirer des artistes en herbe. Christian, lui, rêve aussi de découvrir d'autres techniques... 

J'aimerais bien essayer de l'aquarelle, de la peinture à l'huile... Mais je suis tellement ancré dans mon système de gouache que... j'y suis j'y reste !

Et quand on voit le résultat, on ne peut que se dire que la gouache lui rend bien !   
 

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