En 1955, la Belgique franchissait une étape historique dans le domaine de l’aviation. Deux avions décollaient de la base de Florennes pour dépasser le mur du son, une prouesse technique marquant le début de l’ère supersonique pour le pays.
Une prouesse technologique audacieuse
Le 30 août 1955, la Belgique franchit une étape historique. Depuis la base de Florennes, deux F-84F Thunderstreak traversent le mur du son, une première pour le pays. Cette prouesse technique, réalisée à une époque où l’aviation supersonique relevait de l’extraordinaire, est aujourd’hui mise à l’honneur.
L’exposition retrace les défis techniques de l'époque et la fascination autour des avions supersoniques, alors symboles de modernité et de puissance durant la guerre froide. Vincent Maniet, président du musée et commandant de la base de Florennes rappelle :
Cette époque a marqué une course à l’innovation. Florennes était au cœur de cette évolution.
Des pilotes face à l’inconnu
Jean-Marie Dupont, ancien pilote de Florennes, partage les difficultés rencontrées :
Tout d'abord, on avait peu d'indications. Le F-84F était sous-motorisé. Il fallait monter à l'altitude maximum, ce qui prenait du temps, et ensuite plonger à 60 degrés pour franchir le mur du son. C’était un véritable exploit.
La jeunesse des pilotes ne les freinait pas, bien au contraire :
J'avais juste 20 ans. À cet âge, être supersonique, c'était une vraie fierté, je me la "tapais" un peu, avoue-t-il.
Et pourtant, le ressenti en vol est désarmant par sa simplicité :
Ce n'est pas comme dans les films. Passer le mur du son, c'est voir un chiffre changer sur un instrument et peut-être un léger sursaut des instruments à cause des ondes de choc. Mais en termes de sensation, c'était comme un vol classique, explique Vincent Maniet.
Des évolutions technologiques impressionnantes
Depuis ces premiers essais, la Force aérienne belge a intégré des appareils toujours plus performants. Du Mirage 5, capable d’atteindre Mach 2.2, au futur F-35A Lightning II.
L’accent est aujourd’hui mis sur la furtivité et les technologies avancées plus que sur la vitesse pure, précise Maniet.
Ce dernier souligne un changement de paradigme :
Finalement, le F-35 est moins rapide que le Mirage. La rapidité n’est plus prioritaire ; c’est la discrétion qui prime.
Une exposition pour revivre l’histoire
L’exposition au musée Spitfire de Florennes invite les visiteurs à explorer cette épopée. Accessible uniquement sur réservation, elle se tient chaque mercredi et propose une immersion captivante dans l’histoire de l’aviation supersonique belge.
Que vous soyez passionnés d’aéronautique ou simplement curieux, cette exposition est une occasion unique de revivre les grands moments de l’aviation belge.
Article retranscrit avec l'appui d'outils d’intelligence artificielle (Transcript d'Adobe Premiere et ChatGPT 4.o) et vérifié par une journaliste.
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